Visite à Clochermerle

En 1937, le village de Vaux-en-Beaujolais fut la source d’inspiration de l’écrivain Gabriel Chevallier pour l’écriture de son roman « Clochemerle » paru ensuite en édition illustrée par Albert Dubout et traduit dans 26 langues !

Cette comédie satirique a depuis complètement imprégné le village : les protagonistes : Ernest Tafardel, Madame la Baronne Alphonsine de Courtebiche, le curé Ponosse ou encore le notaire Girodot se retrouvent un peu partout à travers le village où la Pissotière, personnage central du roman, a une place de choix !

© 2021– Copyright Pierre-Jean Durieu
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Promenade en Beaujolais

Profitant des beaux jours de ce printemps qui commence en février, je vous emmène sur les routes du vignoble du Beaujolais : Fleurie et sa Chapelle de la Madone, qui surplombe les coteaux de vignes du cru Fleurie et la vallée de la Saône ; le Mont-Brouilly, culminant à 484 mètres d’altitude, avec à son sommet la Chapelle Notre-Dame-des-Raisins, construite en 1854 pour protéger le vignoble des intempéries ; avec ses flancs couverts de vignes, la colline est reconnaissable entre toutes mais se distingue également par la particularité de son sol composé de roche d’origine volcanique donnant ce terroir exceptionnel des vins d’appellation Brouilly et Côte-de-Brouilly ; Beaujeu, la capitale historique du Beaujolais ; les petites routes empruntées par le traditionnel rallye Lyon-Charbonnières ; Salles-Arbuissonnas et le dernier cloître roman du Rhône, bâti au Xème siècle par des moines clunisiens en même temps qu’une église romane, composant ainsi le prieuré de Saint-Martin-de-Salles.

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Pérouges

La cité médiévale de Pérouges est classée parmi les Plus Beaux Villages de France et, en temps normal, un des lieux les plus touristiques du département de l’Ain. Mais ce matin, c’était presque comme une ville abandonnée avec son musée, ses commerces et restaurants fermés.
En 1468, la cité, servant de place forte aux Ducs de Savoie, fût la seule des alentours à résister à l’attaque et au siège de l’armée du Dauphiné, emmenée par le roi de France Louis XI. A la suite de ce fait d’armes, la cité a été dispensée d’impôts pendant 20 ans, ce qui contribua à sa richesse.
La place fortifiée perdit de son importance avec le rattachement à la France en 1601. La forteresse fut démantelée et Pérouges devint une cité de tisserands paisible et prospère. Peu à peu délaissées, les constructions médiévales menacèrent de tomber en ruine, mais d’importantes restaurations furent entreprises dès le début du XXeme siècle. Aujourd’hui, les rues sont toutes pavées et la cité a retrouvé ses murailles.

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Les traboules de la Croix-Rousse

Deux traboules célèbres de la Croix-Rousse :
– Le passage Thiaffait a été édifié vers 1827. Il porte le nom de Monsieur Thiaffait qui a fait construire la maison et le passage. Sa rénovation s’est terminée en 2001. L’ensemble de boutiques et ateliers a été nommé Le village des créateurs.
– La Cour des Voraces est célèbre pour son monumental escalier de façade de six étages (escalier à volées libres). Construite vers 1840, c’est un symbole lyonnais, et un bel exemple d’une architecture populaire liée à l’industrie de la soie qui a profondément marqué le quartier.

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La longue Traboule

La Longue Traboule est la plus longue des traboules du Vieux Lyon. Elle traverse quatre immeubles distincts entre la rue Saint-Jean et la rue du Bœuf. Elle comporte plusieurs petites cours successives. La traboule est ouverte au public en journée.

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Une nouvelle horloge à Lyon

Depuis quelques jours, une horloge trône majestueusement à l’entrée du Musée Gadagne (comprenant notamment le Musée de la Marionnette).

Construite en 1864 par Louis Charvet, l’horloger de la ville, cette étonnante horloge actionne cinq automates. Tous les quarts d’heure, Arlequin et Polichinelle, personnages de la Commedia dell’Arte, font sonner quatre cloches pendant que Guignol et Gnafron frappent la plus grosse cloche. A chaque heure, c’est le « trompette » qui s’anime pour annoncer la grande sonnerie.

Véritable trésor du patrimoine mécanique et théâtral Lyonnais, ce carillon témoigne des savoirs-faire à la fois traditionnels et novateurs de la maison Charvet au XIXème siècle. Initialement installée rue de la Poulaillerie, cette horloge a été acquise par la ville en 2012. Après six mois de restauration, elle vient d’être installée en cette fin janvier 2021 sur la façade de l’Hôtel de Gadagne.

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