Couleurs d’Automne au Parc

Cette semaine j’ai profité des éclaircies pour prendre quelques images des belles couleurs d’automne qui s’affichent en ce moment au Parc de la Tête d’Or et sur les quais du Rhône (en crue).

© 2023 – Copyright Pierre-Jean Durieu
Les photos présentées sur ce blog ne sont pas libres de droits d’utilisation et ne peuvent en aucun cas êtres copiées ou utilisées sans mon autorisation explicite.

Rétrospective François Cevert

Le Salon Epoq’auto 2023 rendait, sur le stand Elf, un hommage à François Cevert, disparu il y a 50 ans lors des essais du Grand Prix des Etats-Unis à Watkins Glen, là-même où il avait remporté sa première et seule victoire en Grand Prix.
On y retrouvait notamment la March 701 sur laquelle il a débuté en Formule Un en 1970, la Matra avec laquelle il a couru les 24 heures du Mans et la Tyrrell 006 de sa dernière saison, ainsi qu’une réplique de son casque et sa combinaison et un extrait en grand format d’une BD qui va lui être consacrée.

Champion de France de Formule 3 en 1968, François Cevert est recruté par Ken Tyrrell pour épauler Jackie Stewart, champion du monde en titre, au cours de la saison 1970. Très vite il est considéré comme l’espoir français du sport automobile international, et obtient un grand nombre de secondes places derrière son leader qui lui apprend les ficelles du métier. Il remporte le Grand Prix des Etats-Unis en 1971, devenant le premier pilote français à gagner en F1 depuis 13 ans, et termine troisième du championnat du monde.
Alors que Jackie Stewart va prendre sa retraite et la laisser la place de premier pilote à son ami pour la saison suivante, François Cevert trouve la mort aux essais du dernier Grand Prix de l’année, le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen.
En parallèle à sa carrière en Formule 1, Cevert court en Endurance en tant que pilote d’usine pour l’équipe Matra et participe aux 24 heures du Mans en 1970, 72 et 73.

© 2023 – Copyright Pierre-Jean Durieu
Les photos présentées sur ce blog ne sont pas libres de droits d’utilisation et ne peuvent en aucun cas êtres copiées ou utilisées sans mon autorisation explicite.

Salon Epoq’Auto 2023

Le salon Epoqu’Auto est organisé depuis 1979 par les adhérents du Club des Amateurs d’Automobiles Anciennes. Cette année encore, il rassemble du vendredi 10 au dimanche 12 novembre, un plateau prestigieux d’automobiles anciennes, des exposants très nombreux : marchands et restaurateurs professionnels de voitures et de motos, des spécialistes en pièces détachées, des artisans et des artistes, des vendeurs de miniatures, ou de vêtements d’époque auxquels s’ajoutent des Clubs de Marques, sans compter la présence de plusieurs grands pilotes du passé.

© 2023 – Copyright Pierre-Jean Durieu
Les photos présentées sur ce blog ne sont pas libres de droits d’utilisation et ne peuvent en aucun cas êtres copiées ou utilisées sans mon autorisation explicite.


Dans les rues de Saint-Jacques

Avant de repartir de Saint-Jacques de Compostelle, j’ai eu une matinée libre pour me promener dans la vieille ville et m’adonner à la pratique de la « Street Photography » dans les rues et sur le marché couvert.

© 2023 – Copyright Pierre-Jean Durieu
Les photos présentées sur ce blog ne sont pas libres de droits d’utilisation et ne peuvent en aucun cas êtres copiées ou utilisées sans mon autorisation explicite.

La Cathédrale de St-Jacques de Compostelle

Au IXe siècle., l’évêque Théodomir d’Iria Flavia identifie un temple romain comme la tombe de l’apôtre Saint-Jacques. À la suite de cette découverte, le roi Alphonse le Chaste ordonne la construction d’un modeste temple autour de la construction païenne en question. La multiplication des pèlerinages et l’établissement d’une certaine stabilité après les attaques arabes débouchent sur une nouvelle construction, qui débute en 1075, sous le règne d’Alphonse VI. C’est ainsi que commence la construction de la cathédrale romaine, qui se poursuit et ne s’arrêtera plus avant de devenir le grand temple que nous pouvons contempler aujourd’hui.

La cathédrale est construite à partir de granit taillé selon une construction romane en forme de croix latine : bras longitudinal et transept à trois vaisseaux, déambulatoire dans le prolongement de la nef centrale et tribune qui parcourt tout le périmètre, chapelles latérales disposées de façon ordonnée tout le long du temple.

Exemple type du baroque churriqueresque, la façade tient son nom du mot obradoiro, qui signifie « orfèvre » en galicien. La façade fut nommée ainsi du fait de la finesse de son aspect filigrané, comparable au travail d’un orfèvre.

La crypte se trouve sous l’autel majeur de la basilique. Elle a été mise en place au XIXe siècle après l’authentification des reliques en 1884 par le pape Léon XIII.

Simple et majestueux, le cloître actuel, aux vastes galeries, fut construit à partir de 1521, avec des mélanges d’éléments de style gothique et de Renaissance

L’orgue de la cathédrale possède deux buffets qui se font face de part et d’autre du vaisseau et qui appartenaient à l’origine à deux instruments distincts. Ils constituent aujourd’hui un seul instrument reconstruit dans les années 1977-1978.

Au-dessus de la croisée du transept de la cathédrale s’élève une tour-lanterne du sommet de laquelle est accroché par des filins d’acier un encensoir en laiton (le Botafumeiro, en galicien). Haut de 1,60 m pesant 54 kg, cet encensoir servait à l’origine à parfumer la cathédrale en raison du nombre important de pèlerins arrivant chaque année, durant le Moyen Age. Au cours de la messe du pèlerin qui se déroule tous les jours à 12 h, les voyageurs peuvent assister à la cérémonie du botafumeiro lors de laquelle huit hommes le balancent comme un pendule.

© 2023 – Copyright Pierre-Jean Durieu
Les photos présentées sur ce blog ne sont pas libres de droits d’utilisation et ne peuvent en aucun cas êtres copiées ou utilisées sans mon autorisation explicite.

El fin del camino

L’arrivée à saint Jacques de Compostelle est toujours un moment d’intense émotion assortie de nombreux rituels. Pour arriver en pèlerin, et obtenir la « Compostela », il faut avoir fait au moins les cent derniers kilomètres à pied ou à vélo…

Au fur et à mesure que l’on approche, le flot des marcheurs s’intensifie. Mais au milieu de la foule, chacun marche seul avec lui même, lors de la traversée des faubourgs avant d’arriver au quartier historique où trône la cathédrale. Avant toute chose, il convient d’aller mettre son pied au « Kilomètre 0 » situé au milieu de la Place del Obradoiro, juste en face de la cathédrale. Il symbolise la fin du pèlerinage et le point d’arrivée de tous les chemins. Le geste est fort et chargé d’émotions.

Et puis, on s’assoit, on pose son sac (ou pas), on se photographie, on se congratule, on se repose, on appelle ceux qui ne sont pas venus … sans oublier d’admirer la façade de la Cathédrale.

© 2023 – Copyright Pierre-Jean Durieu
Les photos présentées sur ce blog ne sont pas libres de droits d’utilisation et ne peuvent en aucun cas êtres copiées ou utilisées sans mon autorisation explicite.

Oviedo

Oviedo est la capitale de la communauté autonome et de la province des Asturies. C’est le point de départ du Camino Primitivo, l’un de plus antiques itinéraires à Saint Jacques de Compostelle. En 813, Alphonse II se rendit d’Oviedo à Santiago, après la découverte de la tombe de l’apôtre Saint Jacques. Après avoir vu la tombe, c’est Alphonse II qui a ordonné la construction d’une église sur le site, donnant ainsi naissance à des centaines d’années d’histoire du Camino de Saint-Jacques. Pour des raisons politiques, notamment le déplacement de la monarchie de Galice-Asturie à Leon, de nombreux pèlerins ont échangé le Camino Primitivo pour le Camino français, mais de nos jours, il s’agit à nouveau de l’un des itinéraires les plus empruntés du Camino de Santiago.

La Cathédrale San Salvador d’Oviedo, construite de la fin du XIIeme siècle jusqu’au milieu du XVIeme, sur un temple plus ancien, est la seule cathédrale gothique consacrée au Sauveur. Dans l’ensemble, elle est de style gothique tardif. Son unique tour est la plus importante d’Europe.

Au cours des dernières années, la ville d’Oviedo a connu une augmentation notable de la sculpture publique, qui prolifère dans tous les coins.

© 2023 – Copyright Pierre-Jean Durieu
Les photos présentées sur ce blog ne sont pas libres de droits d’utilisation et ne peuvent en aucun cas êtres copiées ou utilisées sans mon autorisation explicite.